
À huit ans, au Canada, dans son pays d’origine, la jeune Natasha monte pour la première fois sur scène avec un groupe de musiciens locaux. « Je n’avais pas le trac car il n’y avait aucun enjeu. Pour moi, c’était juste un jeu. À cet âge, j’ai aussi pris des cours de chant lyrique. »
À dix ans, c’est le piano et la flûte traversière que Natasha apprend, elle qui vit et respire musique.
À quatorze ans, la précoce Natasha sort son premier album.
Saviez-vous que Natasha a participé à l’Eurovision avant l’âge de vingt ans ? Comment une Canadienne a-t-elle pu représenter la France ? « Mon producteur a proposé ma voix aux équipes de Sony. Elles l’ont aimée et ont décidé de me positionner sur un gros évènement… Et ça a été l’Eurovision ! » Un beau succès puisque la chanteuse se classe quatrième !
Et aujourd’hui, la jeune femme partage sa vie entre la Canada et la France.

Qui est Natasha St-Pierre ?
Festival de Sully : Si vous n’avez pas eu le trac lors de votre première scène, l’avez-vous maintenant, adulte ?
Natasha St-Pier : J’avoue l’avoir lorsque je mentalise (NDLR : prendre conscience) la portée des concerts, le public, etc., le trac arrive ! Mais j’ai appris à vivre avec.
FDS : Vous menez plusieurs vies de front : artiste, diététicienne et professeur de gym… Comment faites-vous ?
N ST-Pier : Oui, j’avais envie de passer mon diplôme de diététicienne. Je n’ai pas de cabinet, mais je conseille mes amis et mes proches. C’est une passion ! En fait ce ne sont pas plusieurs vies mais une seule pleine de passions !
FDS : Quelle est la scène ou vous avez préféré vous produire ?
N ST-Pier : Je n’ai pas une scène préférée. J’ai eu la chance de chanter dans des lieux mythiques, comme l’Olympia. Et puis au Trocadéro, au pied de la Tour Eiffel, c’était très impressionnant car il y avait tellement de monde !
FDS : Vous avez eu la chance de travailler avec différents auteurs compositeurs…
N ST-Pier : Oui, en vingt ans de carrière j’ai collaboré avec des auteurs compositeurs de talent… Avec Pascal Obispo par exemple ça a été une belle épopée avec plein de chansons que j’aime.
FDS : Est-ce que lorsque vous montez sur scène vous jouez aussi d’un instrument ?
N ST-Pier : Il m’arrive de me mettre au piano quand je suis en spectacle. Mais c’est assez rare car c’est mon conjoint qui en joue.
FDS : C’est la première fois que vous produisez dans le Loiret ?
N ST-Pier : Non, je suis déjà venue dans votre département. Au festival de musique de Sully et du Loiret, je serai entourée de sept musiciens et je reprendrai les dix tubes d’artistes que j’aime beaucoup qui figurent sur mon dernier album !
Venez nombreux reprendre en chœur les chansons de Natasha St-Pier.
Édith Combe